vendredi 22 janvier 2010

Dutronc Père

Un événement ça s'appelle, Jacques Dutronc revient à la scène après 16 ans d'absence.
Ça se fête!
Au zénith? moins sûre, mais bon, j'imagine que l'attente est énorme et qu'il faut rentabiliser.
On arrive dans la salle, sur scène le fauteuil club en cuir est là, bien éclairé, jusque ici tout va bien.
Un problème de places nous permet d'atterrir dans le carré central, à peu près au 15ème rang, jusque ici tout va bien.
On nous annonce que le spectacle est filmé, bêtement j'imagine des duos, le clin d'oeil de son fils grâce à qui cette tournée a vu le jour, peut être Françoise Hardy avec "si vous partez en voyage" ou des amis de toujours venus en bon copains....
J'ai beaucoup trop d'imagination.
Dutronc chante donc, enchaîne les chansons mythiques (une dizaine, pas plus), alterne avec quelques phrases non dénuées de son humour si particulier, mais de mon côté, ça ne prend pas.
La faute aux lumières qui sont rallumées entre chaque chansons, et qui me fait sortir du concert à chaque fois (peut être pour filmer le public?).
Vincent Lindon arrive pour un duo (Tiens, j'y avais pas pensé à lui, peut être parce qu'il n'est pas chanteur...) et c'est pas terrible, c'est touchant car on dirait qu'il récite une poésie au tableau, mais on n'est pas venu voir ça.
Quant à la fin du concert, une reprise de la première chanson (déjà qu'il n'en a pas chanté beaucoup), trois petit tour et puis s'en vont.
Il part, laisse les musiciens terminer. On applaudit, on applaudit encore, on attend le retour, l'ultime chanson.
Il revient.
Avec un écriteau, "A demain".
Et repart.
Moi aussi, je suis repartie, déçue de ne pas avoir vécu ce grand moment que j'imaginais.
J'ose espérer que le trac était trop présent, que c'est le début de la tournée, qu'il va s'assouplir, se bonifier au fil des dates.
Mais comme mon imagination, j'ai tendance à beaucoup trop espérer...

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